Bien qu’il ne s’agisse pas de la vocation première des Bayonnades, il m’a semblé important de relayer par tous les moyens à notre disposition l’information transmise par Marie MONGUILLOT l’une des filles de notre cher Philippe.
Voici son message…
Demain, mercredi 8 juillet, se fera une marche blanche en hommage à mon papa à 19h30. On démarrera de Balichon, le lieu de l’agression jusqu’à l’hôpital.
Tout le monde peut venir en soutien, mais merci déjà à chacun d’entre vous pour ce que vous nous procurez.
Si les vaches prennent visiblement plaisir à regarder passer les trains, il en était tout autrement pour trois vaches bayonnaises portant les doux sobriquets de « Joyeuse », « Margot » et « Curieuse »…
C’est (une partie de) l’histoire de la vie de Marie Hyppolyte surnommée Mayi, personnalité bayonnaise connue comme le loup blanc qui résidait dans la ferme familiale située à Glain.
Après la perte de sa maman, elle y demeurait seule et élevait vaches, poulets et lapins.
Mayi qui, suite à un accident, était handicapée du pied gauche, chevauchait quotidiennement son Solex pour se rendre aux Halles en fin de matinée afin d’y recueillir les fruits et légumes invendus pour nourrir les animaux de sa ferme, c’est ce que l’on appellerait aujourd’hui un « circuit court ».
C’est donc après avoir ramassé tout ce qu’elle pouvait, et constitué une interminable pile de caisses sur le porte bagage de son deux-roues, qu’elle s’élançait vers Glain, et là… gare aux imprudents qui se trouvaient sur son passage !
Les 3 fugueuses
Arrivée tant bien que mal à bon port, les poules attirées par le stock conséquent de nourriture se précipitaient à sa rencontre, les lapins attendaient sagement dans leurs clapiers, et les vaches… ah oui les vaches… et bien elles s’étaient comme à leur habitude échappées !
Partisanes que l’herbe est toujours plus verte, non pas de l’autre côté de la vallée, mais bel et bien autour voire sur la voie ferrée, nos trois fugueuses avaient pour habitude de s’y rendre dès que Mayi avait le dos tourné…
Et c’est là que ça se corse…
Il se trouve que sur ce tronçon passaient (et passent toujours d’ailleurs) à vitesse réduite des trains et notamment le Paris-Hendaye.
Cet endroit précis était devenu la hantise pour ne pas dire le cauchemar des conducteurs de trains qui restaient régulièrement bloqués de 10 minutes jusqu’à parfois plus d’une demi-heure, selon que Mayi soit là ou pas pour évacuer ses vaches de la voie ferrée.
Et cela pouvait arrivait plusieurs fois par jour !
S’enchainait alors un concert de sirène(s) de train(s) tentant en vain d’effrayer nos téméraires ruminants, qui habitués à ce vacarme, ne daignaient même pas lancer un regard.
Plus le temps passait et plus les conducteurs étaient furieux, appuyant de plus en plus frénétiquement sur « la corne » (si j’ose dire) pour manifester leur exaspération.
Mayi montait alors sur le talus et d’un geste faisait partir ses trois vaches, sous les invectives des conducteurs et parfois même des passagers.
Les vaches adorant l’endroit et les trains persistant à passer par là, ce cirque a perduré des années.
Encore une histoire de vaches à Bayonne !
Et puis un jour Mayi et ses vaches s’en sont allées, notons que dès lors, les indices d’exactitude de la Société Nationale des Chemins de Fer Français s’améliorèrent tout aussi fortement que subitement.
Une autre époque, un autre temps…
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En ce matin du 23 novembre 1977, l’émotion est grande à Bayonne, suite à une explosion le cinéma « La Féria » a été dévasté dans la nuit.
M. Comet a pu descendre à temps du 2ème étage où il réside, en effet le toit du bâtiment s’est effondré juste après qu’il ait quitté la grande échelle mise en place par les pompiers.
De gros moyens humains et matériels sont déployés pour venir à bout de l’incendie avant qu’il ne se propage aux immeubles voisins.
Par précaution plusieurs familles sont évacuées.
Il n’y aura fort heureusement pas de victimes, mais Bayonne se retrouve amputée de 4 salles de cinéma.
Afin de palier à cette situation, le propriétaire du cinéma incendié qui est également celui du Théâtre y organise des séances permanentes de 14h30 à minuit.
Ci-dessous les photos que Daniel Velez (Photographe) m’a gentiment transmises pour les diffuser sur ce site, je l’en remercie vivement.
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Cette vidéo débute par une vue de la Zup depuis l’emplacement de l’actuel Ikea.
Puis une vue de la Cathédrale et de la Mairie à côté de laquelle, l’ancienne Place d’Armes n’était pas encore transformée en parking (De Gaulle)…
Nous découvrons ensuite une vue assez particulière puisqu’elle réunit les 4 ponts de La Nive, avec l’ancien Marché-Parking sur la droite.
Certes, ce dernier était tout sauf une œuvre architecturale de premier ordre, mais il avait le mérite de proposer des centaines de places pour se garer, ce qui permettait aux commerçants locaux de bénéficier d’un flux de chalands inégalé aujourd’hui.
La vidéo se poursuit sur une partie de la Place de La République, centre névralgique de la partie spiritaine de la ville. On peut y apercevoir l’ancien kiosque à journaux comme il y en avait un peu partout dans le centre Bayonnais.
C’était en juillet 1979, il y a plus de 40 ans…
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En ce 17 mai 1941 la simple vue du décor de nos arènes bayonnaises faisait froid dans le dos, mais revenons un peu en arrière…
Durant l’occupation
Durant l’occupation, le commandement local, sollicité avec une certaine insistance par ses sbires qui souhaitaient découvrir ce qu’était une corrida, refusait systématiquement, par crainte des attentats, de les autoriser à y participer.
Puis devant l’insistance de certains hauts gradés, émanant même de certains basés à Bordeaux, il fut décidé d’organiser une corrida « spéciale SS », oui vous avez bien lu !
Il parait même que les plus hautes autorités du Reich en ont été informées et ont donné leur aval, le sinistre Goebbels* y ayant sans doute décelé un potentiel vecteur de diffusion de sa propagande.
La corrida se prépare
Dès lors les préparatifs s’accélèrent, organisation de la mise en scène, sélection des toreros (P. Gonzalez, Torerito, Gitanillo de Triana et Belmonte (à cheval)), réquisition du photographe, déploiement d’immenses croix gammées, bref le décor est planté.
Manque plus que le « public », celui-ci provient de toutes les garnisons d’Aquitaine. Les arènes sont pleines « d’Aficionazis », avec pour la première fois un public au garde à vous !
Cela s’est passé le 17 mai 1941, il faut croire que cet « événement » n’obtiendra pas le succès escompté puisqu’il n’y aura (heureusement) plus d’édition de ce genre.
Les arènes comme vous ne les avez jamais vues !
Merci à Daniel Velez qui m’a transmis cette photo
Une idée reçue qui perdure…
*Joseph Goebbels ministre de la propagande et expert en manipulation des masses, est notamment à l’origine de l’infâme mystification visant à discréditer la France en faisant croire aux allemands que les français, dont aucun n’a résisté à leurs troupes (sic)… préféraient s’adonner à la délation permanente…
Le pire dans tout ça, c’est que les français sont tombés eux même dans ce piège en croyant cette ignominie. Même si cela a existé, cela n’a jamais été aussi répandu qu’on pourrait le croire encore aujourd’hui, en tout cas pas plus que dans les autres pays sous occupation.
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