Qui est-ce ? Photo n°13

Je vous propose de deviner qui est sur la photo du jour, prise autrefois à Bayonne.

Aujourd’hui photo n°13 n’hésitez pas à donner vos réponses en commentaire.

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La réponse demain en bas de cette page…

Cette photo d’époque m’a gentiment été offerte par Daniel Velez (photographe) que je remercie vivement.

C’est parti !

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Qui est-ce ? Photo n°12

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Albert Dolhats

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Qui est-ce ? Photo n°11

Je vous propose de deviner qui est sur la photo du jour, prise autrefois à Bayonne.

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Albert et Guy chez Larreguy

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Patxi et le stock américain

Ici un échange du calibre de ceux qu’il était courant d’entendre sur le carreau des Halles dans les années 70.

Bien entendu, toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé est tout sauf fortuite.

Un beau matin au Clou, Lucien s’invite à la table de Patxi…

Lucien : Patxi t’es au courant qu’ils ont ouvert un stock américain ?

Patxi : Un stoque quoi ?

Un stock américain que je te dis !

Et ou t’as ça ?

Hébé à côté de chez Suarez

Et y stoquent quoi ?

Y stockent pas, y vendent des chemises américaines, des T-shirts, des jean’s etc, des articles américains quoi.

Et y croient quoi ? Qui a assez d’américains ici pour leur acheter leurs Ti chortes ? Y vont pas être déçus !

Ah ouais y’a des santiags aussi…

Des quoi ?

Des santiags, des bottes de cowboys…

Dia !!! Y sont branques d’ouvrir un magasin comme ça ici, y’a pas un américain, et depuis Buffalo Bill en 1905, on a plus revu un cowboy à Bayonne !

Par contre tu verrais la bagnole du patron, américaine elle aussi…

Une Cadillac ?

Non une Oldsmobile…

Qu’est-ce que t’as encore ça ?

Une bagnole, une Oldsmobile, elle est blanche et elle te fait au moins 10 mètres de long, au moins… Rien à voir avec le traine-cul de Peyo.

Hébé, y va s’amuser le type dans les rues du Petit Bayonne ! Si y se gare rue Marsan, il aura le capot rue Bourgneuf et le coffiot sur le quai !

Vrai, si t’as une bagnole que tu peux pas entrer dans Bayonne…

A mon avis y va vite comprendre, et sa trucmobile, elle va vite finir chez Moline comme les autres !

Toujours au Clou, le lendemain en fin d’après-midi…

Patxi : Eh Lucien, j’y suis été à ton stoque américain

Lucien : Et alors tu as fait des emplettes ?

Non mais j’ai acheté une chemise, le truque c’est qu’elle est un peu juste, j’ai au moins 5cms entre les boutons et la boutonnière.

Mais ils vont te la changer.

J’ai essayé mais ils me demandent un justificatif d’achat… bientôt il leur faudra un extrait de naissance.

Elle est de quelle couleur ?

A carreaux noirs et blancs.

Hébé tu pourras toujours t’en servir pour jouer aux dames.

Les dames ??? Aski ! Elles m’ont déjà coûté assez de pognon !

Ouais… au fait… t’as vu qu’ils ont ouvert un Discoshop ?

…???

Je te dirais une autre fois, parce-que si je rentre trop tard, je vais avoir droit à l’hôtel du cul tourné !

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Bayonne et le chocolat une vieille histoire !

Le chocolat à Bayonne

Saviez-vous que l’on découvre pour la première fois le mot CHOCOLAT en 1670 à Bayonne dans les comptes du Trésorier de la Ville.

Par ailleurs la première mention écrite dans les registres paroissiaux, de l’existence d’un chocolatier concerne le bourg de Saint Esprit en 1687.

Mais ce qui est le plus inattendu à mes yeux, c’est le brevet décerné tour à tour à la famille Penin puis à Pierre Martin Cazenave au 19 arceaux Port Neuf.

La chocolaterie Penin

La chocolaterie Penin et Cie est fondée en 1760.

Le 6 août 1854 grand événement à Bayonne, c’est Eugénie de Montijo qui préside la corrida où elle est parvenue à entraîner Napoléon III qui n’a jamais assisté à un tel spectacle, qui accorde donc le Brevet Officiel de Fournisseur à la famille PENIN et Cie.

Sur ce document on peut lire :

« L’une des plus anciennes fabriques de chocolat de nos contrées, et qui, sans contredit, a contribué à faire propager la réputation européenne du chocolat de Bayonne est la fabrique de M. Penin.

Cette maison reçoit directement des pays de production le cacao de qualité supérieure qu’elle emploie.

Exempt de tout mélange, son chocolat se recommande par ses propriétés nutritives et digestives, son bon goût et son arôme.

Sa qualité est reconnue tellement supérieure qu’il ne redoute aucune comparaison.

Pastilles de voyage, et autres fantaisies agréables à la vue, à l’odorat et au goût. »

On peut constater que le débat sur la publicité comparative ne date finalement pas d’hier.

A l’époque on peut dire qu’ils n’avaient pas peur des mots…

Brevet chocolaterie Penin
Fournisseur breveté de l’Impératrice

La chocolaterie Cazenave

10 ans plus tard, Pierre Martin Cazenave fait l’acquisition de ce local au lendemain de la Grande Exposition organisée en 1864 à Bayonne à l’occasion de l’inauguration de la ligne de chemin de fer Paris-Madrid, local que la famille de Guillaume Penin est dans l’obligation de vendre pour des raisons financières et familiales.

En succédant au 19 arceaux Port Neuf aux Penin, Pierre Martin Cazenave récupère le titre de fournisseur de l’Impératrice

Et sur son brevet à lui, il est mentionné ceci :

« Les chocolats de cette maison deviennent de plus en plus recherchés. Le titre particulier qui lui a été accordé par Sa Majesté et les récompenses obtenues dans diverses expositions prouvent surabondamment la supériorité de ses produits »

Brevet chocolaterie Cazenave
Brevet de la Maison Cazenave

Même si le message est plus bref que celui de son prédécesseur, on décèle la encore une très légère volonté d’écraser littéralement la concurrence.

Ceci dit…

Il n’en demeure pas moins que si la Maison Cazenave existe encore de nos jours c’est dû à tout sauf au hasard.

Bien entendu d’autres chocolatiers historiques ou en passe de le devenir comme par exemple les maisons Daranatz, Pariès, Raux, Henriet, et tous les autres bien sur, ravissent encore et toujours nos papilles.

Etant moi-même un amateur averti (traduire gourmand), j’atténue néanmoins ma culpabilité en me fiant au slogan de la Maison Penin à savoir « son chocolat se recommande par ses propriétés nutritives et digestives », je considère donc que le chocolat est plus ou moins un produit homéopathique.

Merci à Marcel Marc Douyrou

Je tiens à remercier Marcel Marc DOUYROU qui m’a transmis ces documents, et vous invite à visiter son délicieux site internet sur l’histoire du chocolat Basque, vous avez l’adresse de son site ici dessous.

www histoire-du-chocolat-basque.fr

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