Jusqu’aux années 70 le facteur passait deux fois par jour, le matin et l’après-midi. A la rue Bourgneuf, nous avons bénéficié dès les années 60 de « spécimens » hors du commun…
Le premier facteur « M. Jean » était toujours guilleret comme un pinson, en effet, il sifflait tout au long de sa tournée, et on l’entendait arriver de loin.
Son répertoire était insondable, et ses goûts musicaux des plus éclectiques.
Le matin, il sifflait, l’après-midi il sifflait…
Son successeur dont je tairai pudiquement le nom sifflait aussi beaucoup, mais uniquement des canons dans les nombreux bars du quartier, et de ce point de vue, son répertoire était aussi insondable que son prédécesseur…
De fait, il n’était pas rare que le courrier reste bloqué en début de rue entre le bar de Pierrot Cacareigt et celui d’Elise situé juste en face.
Le courrier pouvait même prendre quelques jours de retard lors des fêtes…
Je pense que certains d’entre vous se souviendrons de lui.
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Bonjour, je me permets de faire un parallèle avec un autre monsieur dont je me souviens, et qui arpentait en fin d’après-midi le promenoir de la Grande Plage de Biarritz dès que les beaux jours revenaient : c’était un crieur de journaux pour « France-Soir ». « V’là France-Soiiir… Les dernières nouvelles… » Je l’apercevais gamin, à la même époque que l’orchestre qui jouait sous le Casino Municipal… puis il a disparu vers le début des années 80. Qui d’autre s’en souvient ?