Une fois n’est pas coutume, mais aujourd’hui est un jour spécial, même très spécial, nous allons donc évoquer un sujet très peu abordé ces derniers temps, j’ai nommé « l’Aviron et LE derby » 😉
Plus sérieusement…
Puisqu’il faut bien reconnaitre que ces derniers jours tout a été dit sur le Derbyssime du siècle, je vous propose d’aller un peu plus loin…
Comme je sais que vous aimez les Quiz sur Bayonne, je vous en ai concocté un de derrière les fagots sur un sujet Ô combien sensible : L’Aviron et les Derbies.
Tout comme vous sans doute, mon cœur penche fortement vers les clochers de Ste Marie et St André, mais je me bornerai à souhaiter que le meilleur gagne !
En tout cas j’espère que ce quiz fera un peu redescendre la pression que nous subissons tous !
Pour celles et ceux qui auraient raté des articles sur les Bayonnades, je vous ai préparé ici une petite rétrospective qui sera publiée sur quelques semaines.
Nous allons commencer par de véritables acteurs de « Bayonnades », c’est-à-dire des personnages qui faisaient partie du décor du carreau des Halles dans les années 70 et 80.
Souvent hauts en couleurs, leur sens de la répartie n’avait d’équivalent que leur mauvaise foi.
Chicaneurs mais au grand cœur, toujours râleurs mais jamais tricheurs, parfois sévères mais toujours sincères, bref des Bayonnais !
Riton le livreur de choc !
En ce matin de juin 1978, le carreau des Halles a l’aspect d’une énorme fourmilière, et pour cause, nous sommes samedi c’est-à-dire jour de grand marché…
Riton la catastrophe ambulante !
Suite à sa célèbre (tentative de) livraison d’une palette de tomates au Printafix, assortie de multiples préjudices de moindre importance subis par le patron de notre Riton…
Bayonne 1981 Une star est née !
Dans les cafés Bayonnais (alias Chapelles) il n’est pas rare que certaines personnalités, toujours hautes en couleurs, passent autant de temps que les patrons des établissements eux-mêmes !
Les 2 gardiens du « Temple »
Saviez-vous que les Halles de Bayonne qui ont précédé celles d’aujourd’hui, disposaient d’un poste de police ainsi que de toilettes publiques ? Ces deux endroits étaient confiés à deux personnages incontournables…
Patxi et le stock américain
Un beau matin au Clou, Lucien s’invite à la table de Patxi…
Norbert chez le “Clopologue”…
En ce beau matin de mai, Patxi rencontre Norbert de Michecuite sur le quai Galuperie…
Vous venez de lire “Bayonnades Rétrospective Pack 1”
Si cette publication vous a plu, n’hésitez pas à le partager, c’est l’objectif premier des Bayonnades… le partage !
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Dans quelques jours, la 87ème
édition des Fêtes va débuter, qui sera en réalité la 82ème en raison
de leur suspension entre 1940 et 1944 pour des raisons connues de tous.
Cette petite précision faite, il me semble bon de rappeler que jusqu’aux années 80, et même un peu après de façon plus sporadique, d’autres fêtes étaient également très prisées, il s’agissait des « Fêtes du Petit Bayonne », ces dernières ne concurrençaient pas directement leur « sœur ainée », mais constituaient plutôt un « bonus » vraiment très apprécié des autochtones dont je faisais partie.
Elles se déroulaient courant du
mois d’août.
Quelques vidéos
Histoire de raviver leur souvenir
dans l’esprit des plus anciens, et de les faire découvrir aux plus jeunes, vous
pouvez visionner sur ce site quelques vidéos (Super8 numérisées) d’animations
organisées à cette occasion.
Je voudrais maintenant profiter de cette publication, pour m’insurger
contre une pratique qui a une fâcheuse tendance à se développer de façon plus
ou moins insidieuse…
Natif du Petit Bayonne et ayant quasiment toujours vécu ici, je suis
très étonné par le terme « Férias de Bayonne » qui semble de plus en plus utilisé
pour désigner nos « FÊTES DE BAYONNE ».
En ce qui me concerne, la seule «
Féria » que j’ai connue à Bayonne, était en réalité le cinéma qui se trouvait
en bas des Allées Paulmy, et que beaucoup d’entre nous fréquentaient assidument
!
Et les touristes dans tout ça ?
Les années passant, nous
écoutions amusés, les « touristes » parler de « Féria », sans doute en
référence à celles de Nîmes ou d’Arles, il va de soi que nous les reprenions
sans délai, de façon à ce qu’ils ne commettent davantage ce crime de
lèse-majesté (pauvre Léon)
Il me semble bon de rappeler qu’ici, nous sommes à Bayonne, et que les festivités se sont toujours appelées « FÊTES DE BAYONNE », indiscutable AOC qui devrait presque figurer au patrimoine mondial de l’Unesco… bon ok, j’exagère un peu, mais tout de même… !
En synthèse
Merci donc aux acteurs de la grande distribution et autres commentateurs de tout poil de parler en bon bayonnais !
Si vous pensez que j’exagère, tapez « Féria de Bayonne » dans Google et jugez par vous-même…
En revanche si vous rejoignez mon point de vue, n’hésitez pas à partager, c’est le moment ou jamais 😉
Vous voulez en savoir un peu plus sur l’histoire des sites « Bastion Royal », «Arsenal», «Paul Bert », « Château Neuf », « Réduit », « Mousserolles », ou même de « l’Église Saint André » ?
Vous trouverez
ici un descriptif de leur origine…
L’ARSENAL (Place de)
Lieu de
construction, d’entretien et d’armement des navires de guerre.
Anciens noms
: Dépendance des Cordeliers – Sainte Claire – Retranchement Sainte Claire – Rue
de Menous
BASTION ROYAL
Fier
défenseur du quartier du Petit-Bayonne et de la rivière Nive depuis le 17ème
siècle.
Le riche
vocabulaire de l’architecture militaire se décline à l’infini pour caractériser
la place forte qui a fait de Bayonne, tout au long de son histoire, un site
stratégique de défense du territoire.
De l’autre
côté de la Nive, la Redoute Royale protégeait la caserne du Génie, aujourd’hui
disparue.
PAUL BERT (place)
1833/1886 –
Médecin – Homme politique – Ministre instruction publique.
Paul Bert,
né le 19 octobre 1833 à Auxerre et mort le 11 novembre 1886 à Hanoï, est un
médecin, physiologiste et homme politique français.
Élève de
Claude Bernard, suppléant de Pierre Flourens au Muséum National d’Histoire Naturelle,
il étudie la physiologie de la respiration (en altitude et en plongée) et
s’intéresse à la greffe et à l’anesthésie.
Élu député
radical à partir de 1872, il est ministre de l’Instruction publique et des
Cultes de 1881 à 1882.
Anticlérical,
il est l’un des fondateurs de l’« École gratuite, laïque et obligatoire » loi
du 09/08/1879 imposant la création d’au moins une École normale de garçons mais
aussi de filles par département, pour la formation des « hussards noirs ».
Il s’attacha
spécialement à la scolarisation des enfants et des jeunes filles, et rédigea
plusieurs ouvrages d’enseignement scientifique d’une grande valeur pédagogique.
Ministre des
Cultes, il se consacra à la lutte contre le cléricalisme.
Il a été
membre de plusieurs sociétés de libres penseurs dont la plupart se sont créées
au début des années 1880. Il publia en 1880 l’ouvrage « La morale des
Jésuites » puis en 1881 un manuel d’instruction civique de coloration
nettement anticléricale, qui fut mis à l’Index par l’Église catholique.
Paul Bert
fut membre fondateur et vice-président jusqu’à sa mort de l’Union de propagande
démocratique anticléricale.
En janvier
1886, il est nommé résident supérieur de l’Annam-Tonkin, en Indochine, où il
meurt quelques mois plus tard des suites du choléra.
Anciens noms
: Place du collège – Place de la Ramade
CHÂTEAU NEUF
15ème
Siècle
Sur les
hauteurs de Mocoron, cet ensemble fortifié porte aujourd’hui la marque du Maréchal
de Vauban, qui l’adapte aux progrès militaires du 17ème siècle et en
fait le logement de la garnison chargée de défendre la route de l’Est (Urcuit,
Urt, Guiche etc.).
Son origine
est cependant beaucoup plus ancienne et remonte au 15ème siècle et à
la prise de la ville par les Français.
Ce «
Château-Neuf » (par opposition au « Château-Vieux » des vicomtes du Labourd
situé un peu plus loin) est commencé sous Charles VII. Son successeur Charles VIII
en fait une puissante forteresse dotée de tours défensives et de courtines
percées d’embrasures.
L’édifice
est aujourd’hui occupé par l’IUT de Bayonne. Sur les hauteurs de Mocoron.
Anciens noms
: Château Mocoron
ÉGLISE SAINT ANDRÉ
Construction de 1856 à 1869
Construite à l’emplacement d’une
église médiévale grâce à un legs d’un paroissien, Mr Lormand, ce vaste édifice
néo-gothique est l’œuvre des architectes Hippolyte Guichenné et Hippolyte
Durand.
Son édification commence en 1856
et se termine en 1869.
Sa façade quelque peu massive
s’inspire librement de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
L’intérieur, très lumineux, est
éclairé par trois rosaces inspirées du gothique rayonnant et par de grandes
baies ogivales.
Ne pas manquer de contempler
l’orgue impérial « Wenner & Götty » datant de 1862 (35 jeux), classé
monument historique depuis 2002.
RÉDUIT (Place du)
Réduit dessiné par Vauban en 1680
Le réduit est dessiné par Vauban en 1680 et construit à la fin du 17ème
siècle (tout comme la citadelle de Bayonne), à la demande de Louis XIV qui
désirait fortifier la ville de Bayonne.
La Porte de France, de style classique, fut achevée vers 1760.
Un premier niveau offre des colonnes antiques à pilastres, au second
niveau, une niche abrita la statue de Louis XV jusqu’en 1789.
Le président de la République Armand Fallières approuva la loi de
déclassement de la place forte en juin 1907.
La municipalité de Léo Pouzac se félicita de la destruction du Réduit
car la circulation bayonnaise se trouverait ainsi considérablement améliorée.
La Porte de France fut démontée en 1907, les pierres de l’édifice
servirent à surélever l’esplanade sur laquelle fut érigée la statue du cardinal
Lavigerie en juillet 1909.
La Porte de France a été retrouvée enterrée sur place et remontée à la
Poterne
Le 12 février 1937, l’échauguette s’effondre dans les flots de
l’Adour.
MOUSSEROLLES (Porte)
Redoute Est de l’Adour.
La porte de Mousserolles de la redoute Est de l’Adour est conservée
pratiquement en l’état, avec une casemate aux poudres et un corps de garde.
Elle conserve une partie du mécanisme d’ l’ancien pont-levis.
Elle garde le souvenir de la reine douairière d’Espagne Marie-Anne de
Neubourg, réfugiée à Bayonne depuis 1706, qui y fait ses adieux solennels au
Conseil de ville en 1738 après avoir été autorisée à rentrer dans son pays
d’origine.
Aux alentours, dans les anciennes douves, une promenade arborée et des
aires de jeux pour les enfants ont été aménagées
Pavillon X siège de l’amicale du Petit Bayonne, pavillon Y Léo Lagrange et les 2 casemates de la Baïona Banda et de l’A.S.B.
Nous connaissons tous plus ou moins les noms des rues de
notre chère cité.
Mais de là à connaitre leur origine c’est une autre
histoire…
C’est un travail de recherche que j’envisageais de faire depuis
des lustres, sans vraiment trouver le temps de m’y atteler.
Et c’est là que Claude
Jammaerts ancien trésorier de l’Amicale du Petit-Bayonne et fervent amateur
des « Bayonnades » m’a contacté.
Lors de notre rencontre autour d’un café, il m’a confié avoir
travaillé sur l’origine du nom des rues du Petit Bayonne, et exprimé un souhait
que nous avons en commun, celui partager avec le plus grand nombre le fruit de
ses recherches.
Voici donc une nouvelle rubrique qui vous dévoilera
régulièrement l’origine des noms de rues et places de Bayonne.
Si vous aussi avez des informations se rapportant à ce sujet, n’hésitez pas à me les envoyer ! Je vous en remercie par avance.
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