La série « André reçoit… » est conçue autour d’interviews de
Bayonnais(es) qui nous racontent l’Histoire, et certaines anecdotes
croustillantes de notre chère ville…
Des vaches sur le vélodrome des Glacis, des photos et
extraits vidéos d’époque sans oublier les arrivées du Tour de France à Bayonne
pour le moins épiques !
Découvrez tout ceci dans la 4ème vidéo (inédite) de la série avec Michel ETCHELET qui nous parle de l’épopée du cyclisme au Stade St Léon…
Important !
Si vous aussi avez des anecdotes ou des témoignages que vous souhaitez
partager, contactez-moi directement : andre@bayonnades.fr
Parlez-en autour de vous et aidez-nous à recueillir cette part de notre patrimoine que nous nous devons de transmettre.
Dans les cafés Bayonnais (alias Chapelles) il n’était pas rare que certaines personnalités, toujours hautes en couleurs, passent autant de temps que les patrons des établissements eux-mêmes !
Gageons que si « les brèves de comptoir » avaient existé à l’époque, ses
réalisateurs n’auraient pas eu besoin de chercher plus loin, en effet, avec ce
qu’ils y auraient vu et entendu, ils auraient pu produire, en termes de
longévité, une série du calibre des Feux de l’Amour…
A ce sujet, je ne voudrais pas trop vous retenir, mais laissez-moi vous
raconter une petite anecdote…
L’un des piliers du bar « Le Clou » qui se nommait « Raymond », était un homme chétif et très aimable d’une cinquantaine d’années, mais qui, lorsqu’il avait un peu trop forcé sur le blanc (aussi sec que lui), devenait très, mais alors très volubile…
Un jour de 1981…
Alors que se tournait à Biarritz le film « Hôtel des Amériques » avec Catherine Deneuve et Patrick Dewaere, notre Raymond avait été recruté, comme de nombreux locaux d’ailleurs, pour faire office de figurant lors d’une scène se déroulant à la gare.
Le lendemain, notre compère fidèle à ses habitudes arriva dès l’ouverture du Clou, et fier comme Artaban toisa l’assemblée sans mot dire.
Étonné par ce comportement inhabituel, Jeannot le patron lui demanda « Eh bien Raymond, tu vas bien, tu as l’air bizarre ? », Raymond qui n’attendait que ça lui répondit en parlant le plus fort possible « Ouais, je sais, Deneuve a tourné avec moi hier, on a dû reprendre quelques scènes, et elle m’a épuisé ! »
Patrick Dewaere n’avait qu’à bien se tenir…
Inutile de vous préciser que l’annonce a déclenché l’hilarité générale,
au grand dam de l’intéressé qui estimait non pas qu’il avait été figurant dans
un film avec Catherine Deneuve, mais que cette dernière avait bel et bien «
tourné avec lui », ce qui changeait carrément la donne, lui donnant un crédit
indiscutable et jusqu’ici inégalé aux yeux de l’assistance !
Notez bien qu’il ne s’agit que d’une anecdote parmi tant d’autres, tant
les envolées et autres fulgurances de certains « acteurs » de l’établissement,
auraient permis d’écrire une recueil en 25 volumes !
Un certain Jeannot
Si l’établissement a connu plusieurs tenanciers, il en est un qui m’a
marqué plus que les autres, il s’appelait « Jeannot », un très brave homme qui
avait passé lui aussi de nombreuses années en Californie avant de revenir au
pays.
Homme au grand cœur, je le vois encore préparer à la hâte des sandwichs à l’omelette aux piments, pour les donner à des nécessiteux qu’il connaissait, voire même à certains de ses clients, comme par exemple… notre ami Raymond, une fois dégrisé de son heure de gloire éphémère.
C’était une autre époque, ni mieux, ni pire, juste une autre époque pour laquelle, j’avoue ressentir toujours une petite pointe de nostalgie…
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Je vous en remercie vivement par avance !
Vous venez de lire “Bayonne 1981 Une star est née !”
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Bienvenue dans notre nouveau rendez-vous des Bayonnades !
La série « André reçoit… » est conçue autour d’interviews de Bayonnais(es) qui nous racontent l’Histoire, et certaines anecdotes croustillantes de notre chère ville…
Aujourd’hui la deuxième vidéo (inédite) de la série avec Michel ETCHELET qui nous parle des faits marquants de l’Athlétisme au Stade St Léon rebaptisé depuis Jean Dauger. Notez les nombreuses photos d’époque.
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Nous avons récemment créé l’association « Les Bayonnades », cette structuration nous permettra d’amplifier notre action, mais également d’organiser des réunions d’informations, festives et conviviales organisées par l’association.
Vous pouvez d’ores et déjà nous soutenir en devenant « Adhérent » des Bayonnades, pour cela cliquez sur l’image ci-dessous.
Notre action en 2 axes
Recueil de documents :
De nombreuses familles Bayonnaises ont dans des cartons souvent stockés dans des greniers, des cassettes vidéo, des films Super 8 ou 16mm, des photos ayant trait au Bayonne du 20ème siècle.
Ces documents représentent de véritables « pépites » pour les plus
jeunes, si nous leurs communiquons, ils partageront ainsi notre patrimoine
bayonnais qui est aussi le leur…
Si vous aussi avez chez vous des « pépites » bayonnaises, nous les
numérisons gratuitement, et vous rendons l’original ainsi qu’une copie
numérique en échange de votre autorisation de diffusion sur le site « Les
Bayonnades ».
Recueil de témoignages :
De nombreuses histoires et anecdotes sont encore bien vivaces dans nos
mémoires d’anciens de Bayonne.
Malheureusement tous ces souvenirs disparaitront avec nous, et plus
personne ne sera là pour les transmettre aux nouvelles générations.
Si vous aussi avez des souvenirs sur le Bayonne d’antan, nous vous proposons de nous rencontrer et d’enregistrer votre témoignage, celui-ci sera alors diffusé sur le site www.bayonnades.fr afin que tous les amoureux de notre ville puissent profiter de vos souvenirs.
Internet est aussi fait pour ça !
Pour celles et ceux qui préfèrent la vidéo, et surtout qui sont capables de me supporter pendant 5 minutes, c’est par ici…
L’équipe des Bayonnades compte sur vous et vous remercie de partager ces informations !
Saviez-vous que les Halles de Bayonne qui ont précédé celles d’aujourd’hui, disposaient d’un poste de police ainsi que de toilettes publiques ?
Ces deux endroits étaient confiés à deux personnages
incontournables qui, pour ceux qui les ont connus, se définissaient comme les
garants zélés d’un ordre et d’une propreté ne souffrant aucune incartade…
Honneur aux dames
Honneur aux dames, nous allons donc commencer par ces
toilettes publiques, situées à (l’ancien) angle donnant sur le bar François et
la jardinerie Forsans.
Le lieu se résumait à un couloir avec sur sa partie
gauche 4 ou 5 portes d’accès aux toilettes, juste en face se trouvait une table
derrière laquelle trônait la « tenancière » des lieux.
Dès l’arrivée et au premier regard, il était
clairement convenu qu’elle ne tolèrerait aucun « dérapage », ce qui, soit dit
en passant permettait de disposer de lieux d’aisance sans doute plus nets que
certains que l’on rencontre de nos jours.
Mais ce n’est pas tout ! Mme Denise (si je me souviens
bien) avait en quelque sorte doublé son dispositif, elle avait prévu un « Plan
B », juste au cas où…
En effet, une fois que l’on avait investi les lieux,
on découvrait une affichette apposée sur l’intérieur de la porte, il y était
écrit ceci : « Ch… dur, ch… mou, mais ch… dans le trou ! »
Ah… poésie
quand tu nous tiens !
Quoi qu’il en soit, l’ensemble du dispositif était
conçu de telle sorte à éviter tout quiproquo, ce que tout le monde avait
d’ailleurs bien compris dès l’arrivée !
Le minuscule poste de police quant à lui, était confié à la haute bienveillance de notre Brigadier favori (rouler les R) portant le doux patronyme de « Poublan ».
Assez grand et corpulent, parfois conciliant, souvent autoritaire, il prenait très au sérieux la lourde tâche dont on l’avait investi, à savoir faire régner l’ordre et la discipline dans et autour de « ses » Halles, qui tenaient alors plus d’une fourmilière que d’un couvent de bénédictines.
Il lui arrivait de se mettre en colère, tout particulièrement lorsqu’un automobiliste ne marquait pas le stop juste devant ses yeux, ce qui arrivait environ toutes les deux minutes, tenant compte qu’avec la foule on ne voyait même pas le panneau…
Très réactif au moindre contrevenant
Là un coup de sifflet strident couvrait le kilomètre
carré alentour, et réveillant sans doute au passage la moitié de la population
bayonnaise.
Le « chauffard » immédiatement interpellé, notre brigadier s’approchait lentement de la portière, sans doute pour ajouter un soupçon de dramaturgie à la situation, puis prenait une posture altière à la mesure de ses fonctions.
L’échange pouvait durer… durer, même si la file de voiture, fourgons et camions s’allongeait jusqu’à la Mairie (j’exagère à peine), ce qui était important c’est que le dangereux contrevenant comprenne bien qui était le patron en ces lieux, et surtout qu’il ne se fasse pas reprendre sous peine de s’attirer à nouveau les foudres de notre fier représentant de l’Ordre.
Après avoir stoppé quelques contrevenants, il avait pour habitude de « regarder ailleurs » avant de se déplacer en un endroit moins « sensible », sans doute histoire d’en garder un peu sous la pédale (si j’ose dire) pour le lendemain.
Je le vois encore trônant en haut de escaliers du Marché-Parking, endroit lui donnant une visibilité sans faille, mais également où nous le voyions tous, droit, le menton haut perché, l’air impitoyable, il nous apparaissait tel César ayant troqué sa couronne de lauriers contre un képi.
La prévention avant tout !
Je tiens à préciser que durant toutes les années où j’ai connu M. Poublan, je ne l’ai jamais vu adresser la moindre contravention, tout se réglant verbalement, longuement certes, mais verbalement.
Mais sous les airs qu’il se donnait, il s’agissait en
réalité d’un brave homme.
Alors oui… l’ancienne devise des Halles de Bayonne aurait pu être : Ordinem et munditiae (Ordre et propreté)
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