Diaporama Fêtes de Bayonne 1970 !

Comme cette année encore nous allons faire « Cinta », je vous propose de faire une rétrospective dédiée aux Fêtes sur les quelques semaines à venir.

Vous allez y découvrir plein de pépites qui m’ont été fournies par mon ami « Daniel VELEZ » (Photographe) que je remercie une fois de plus.

Je suis certain que nombre d’entre vous s’y reconnaîtront, ou à minima y retrouveront quelques amis d’antan.

Nous allons commencer cette rétrospective par les Fêtes de Bayonne 1970, cette année-là elles se sont déroulées en Août.

J’espère ou plutôt je suis sûr que vous allez apprécier !

C’est parti pour la soixantaine de photos de ce diaporama Fêtes de Bayonne 1970 ! Régalez-vous !

Vous venez de lire “Diaporama Fêtes de Bayonne 1970 !”

CETTE PUBLICATION VOUS A PLU ? ABONNEZ-VOUS C’EST GRATUIT ! (Haut de la colonne de droite)

Les 4 saisons Bayonnaises

Courant des années 70 tout à côté de l’ancien « Bazar Central », et à l’emplacement actuel du restaurant « Les Tontons flingueurs », se trouvait l’établissement « Aux 4 saisons » qui n’avait rien à voir avec Vivaldi, mais qui était plutôt orienté fruits et légumes en gros, demi-gros et détail.

Jean-Claude Lacondéguy et Jacques Quintal en étaient les propriétaires, et avaient eu l’idée de créer un commerce de détail tout en fournissant les autres détaillants des Halles, restaurateurs locaux etc…

Aux 4 saisons

J’ai eu le plaisir de travailler dans l’établissement fin des années 70, lorsque je dis plaisir, je fais référence à l’ambiance de camaraderie qui y régnait, car les conditions de travail de nuit de ceux que l’on appelle les « ripeurs » étaient relativement dures, et le salaire de 8 francs de l’heure (ce qui était correct à l’époque) nous poussait à faire le maximum d’heures possibles, et de ce côté-là, nous étions servis.

Les débutes de Jacky et Jean-Claude

Cette petite parenthèse faite, et pour en revenir aux deux fondateurs du magasin, ils avaient débuté leur carrière en vendant des caisses de pommes de terre sur le Pont Marengo.

Travailleurs, organisés et disposant d’un sens des affaires qui ne s’est jamais démenti, les jeunes Jean-Claude et Jacques (alias Jacky) sont parvenus à s’installer tout près de l’ancien « Bazar Central », et le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils n’ont pas fait les choses à moitié.

En effet, peu de temps après le lancement, ils avaient créé un magasin bénéficiant d’une excellente notoriété, ressemblant à un mini marché disposant de part et d’autre d’étals regorgeant de fruits et légumes aussi divers que variés.

Débuts du merchandising à Bayonne

La présentation à la clientèle était réalisée d’une façon relativement nouvelle à l’époque, à savoir alignement pyramidal, alternance des couleurs, offres spéciales etc… En bref, les bases du merchandising d’aujourd’hui étaient désormais présentes aux Halles de Bayonne.

Jean-Claude et Jacky avaient également constitué une équipe avec laquelle j’ai eu le plaisir de travailler :

L’équipe dite « de nuit » dont je faisais partie avec mon ami Zita, qui selon les saisons, débutait sa journée entre 1h30 et 4h du matin pour décharger (manuellement) les camions qui arrivaient notamment des marchés de gros d’Agen ou Perpignan.

Il nous arrivait également en fin de journée, c’est-à-dire vers 11h du matin, d’aller à la gare de marchandises de Bayonne, pour vider un wagon de sacs de pommes de terre ou d’artichauts en provenance de Bretagne.

Il faut préciser que cette « opération » nécessitait de faire plusieurs navettes entre la gare et le dépôt de Mousserolles, en effet un camion même grand, n’a pas la même contenance qu’un wagon de marchandises.

La petite cerise sur le gâteau c’est que nous n’étions généralement que deux pour cette opération, inutile de préciser que l’on s’en souvient longtemps après… la preuve !

Trop dur pour certains…

Peut-être est-ce l’un des raisons qui peut expliquer l’important turn-over de saisonniers, qui pour certains, nous tiraient leur révérence après juste quelques heures passées en notre compagnie…

Vers 5h arrivait l’équipe de livraison des restaurants et revendeurs, mon ami Gilbert, mon autre ami Robert, et le troisième larron Alain qui a passé des années à râler, annonçant son départ imminent de l’entreprise… Il faut dire qu’il n’était pas très bien loti avec son vieux fourgon « HY tube » qui démarrait uniquement lorsqu’il en avait envie.

Vers 7h arrivait l’équipe des vendeuses composée notamment de Sylvie, Marie-Pierre et Nicole. A peine arrivées, et déjà revêtues de leur tablier orange au logo du magasin, elles s’affairaient pour améliorer la présentation des produits, les triaient, et commençaient à servir les premiers clients qui se pressaient.

Et les patrons dans tout ça ?

Et bien, ils n’étaient pas en reste croyez-moi, Jean-Claude passait sa vie dans son camion, en faisant notamment la navette entre Agen et Bayonne.

Du temps que j’y ai passé, puis des retours que j’en ai eus après, Jean-Claude a toujours été un excellent patron, à l’écoute, capable de donner l’exemple et de travailler dur sans jamais se plaindre.

 Jacky quant à lui gérait le magasin, passait les commandes à ses fournisseurs et traitait celles de ses clients en gros et demi-gros. Il m’est souvent arrivé de sourire, en le voyant derrière son minuscule bureau un téléphone dans chaque main, et capable de traiter les deux appels simultanément !

C’était là l’époque où les Halles de Bayonne et leur périmètre immédiat, ressemblaient encore à une fourmilière humaine débordant d’énergie et d’activité.

Aujourd’hui…

Aujourd’hui cette page s’est tournée, le magasin n’existe plus, la vie de chacun a pris une direction différente, mais les souvenirs eux sont toujours là, les rictus de peine sous l’effort, les éclats de rire, les moments de partage, les sourires complices, et l’inoubliable solidarité des gens qui travaillaient dans et autour des Halles de Bayonne d’antan

Vous venez de lire “Les 4 saisons Bayonnaises”

CETTE PUBLICATION VOUS A PLU ? ABONNEZ-VOUS C’EST GRATUIT ! (Haut de la colonne de droite)

Quiz : Êtes-vous incollable sur l’Aviron et le derby ?

Une fois n’est pas coutume, mais aujourd’hui est un jour spécial, même très spécial, nous allons donc évoquer un sujet très peu abordé ces derniers temps, j’ai nommé « l’Aviron et LE derby » 😉

Plus sérieusement…

Puisqu’il faut bien reconnaitre que ces derniers jours tout a été dit sur le Derbyssime du siècle, je vous propose d’aller un peu plus loin…

Comme je sais que vous aimez les Quiz sur Bayonne, je vous en ai concocté un de derrière les fagots sur un sujet Ô combien sensible : L’Aviron et les Derbies.

Tout comme vous sans doute, mon cœur penche fortement vers les clochers de Ste Marie et St André, mais je me bornerai à souhaiter que le meilleur gagne !

En tout cas j’espère que ce quiz fera un peu redescendre la pression que nous subissons tous !

Amusez-vous bien !

Vous venez de lire “Quiz : Êtes-vous incollable sur l’Aviron et le derby ?

CETTE PUBLICATION VOUS A PLU ? ABONNEZ-VOUS C’EST GRATUIT ! (Haut de la colonne de droite)

L’ancien « Disque bleu » à Bayonne

Souvenez-vous de l’ancien « Disque bleu » à Bayonne

Payer pour se garer n’est pas vraiment nouveau à Bayonne comme ailleurs.

Cela a commencé par la « Zone bleue », progressivement remplacée dans les années 70 par les parcmètres, remplacés à leur tour par les horodateurs.

Mais revenons à l’ancienne « Zone bleue » et plus particulièrement au fameux « Disque bleu ».

C’est Jean-Michel RENOM qui m’a envoyé les photos de l’indissociable accessoire de l’automobiliste d’antan, et je tiens à l’en remercier.

En y regardant de plus près certains détails sont des plus amusants… (voir images plus bas)

Tout d’abord le recto, la version « matinale », hormis le fait que la « réclame » pour « Printafix » occupe plus d’un tiers de l’espace total, on y trouve les mentions suivantes :

Disque de contrôle de stationnement

Disque obligatoire pour toutes les voitures automobiles, sauf les dimanches et jours fériés, dans la zone délimitée par les panneaux dont le modèle figure au verso.

A placer contre la face interne du pare-brise ou, s’il n’y en a pas, a un endroit apparent, convenablement choisi, pour être vu de devant le véhicule. Il est interdit :

1) de faire figurer sur le disque des indications d’horaires inexactes ;

2) de modifier les indications du disque sans que le véhicule ait été remis en circulation ;

3) de stationner à nouveau à l’intérieur de la zone à moins de 100 mètres du premier point de stationnement.

Le stationnement abusif paralyse la circulation.

J’avoue que la précision « …s’il n’y en a pas » en évoquant le parebrise m’amuse beaucoup.

Également l’obligation de stationner à plus de 100m en cas de nouveau stationnement, inutile de vous dire que cette règle était quelque peu bafouée !

Mais gare aux fraudeurs, pas vu, pas pris, mais… vu… pris ! Et les amendes étaient déjà tout aussi imbattables que les prix de Printafix !

Disque bleu recto
Disque bleu verso

J’espère que cette publication rappellera quelques souvenirs à ceux qui ont connu cette si chère époque.

Vous venez de lire “L’ancien « Disque bleu » à Bayonne”

CETTE PUBLICATION VOUS A PLU ? ABONNEZ-VOUS C’EST GRATUIT ! (Haut de la colonne de droite)

La quinzaine commerciale de 1970

Disparue de Bayonne depuis des lustres, la quinzaine commerciale était (presque) un événement attendu par tous.

En tout premier lieu par les commerçants qui avaient là une excellente occasion de liquider une partie de leurs stocks.

Mais aussi les chalands qui flânaient dans un centre-ville plein d’animation, à la recherche de l’affaire du siècle.

Des lots de choix !

De nombreux jeux étaient organisés, avec pour point d’orgue les lots « prestigieux » qu’il était possible de gagner.

Comme vous allez le voir, les organisateurs ne lésinaient pas sur les lots en question, pas moins de 6 voitures à gagner cette année là !

Pour la petite histoire en 1970, le 1er prix était constitué d’une Renault 12 flambant neuve, les 5 autres des « 4L » tout aussi rutilantes (voir photos plus bas).

De nombreux autres lots étaient en jeu, comme par exemple des vélo ou des voyage.

Je me souviens très bien de cette période de l’année, mars-avril, ou des hauts parleurs installés dans les rues, hurlaient (et je pèse mes mots) des slogans publicitaires, et autres tubes du moment.

Il faut reconnaître que ceux qui, comme nous à la rue Bourgneuf, avaient le « privilège » d’en avoir un juste sous la fenêtre bénissaient le jour ou ça s’arrêtait…

Voici donc quelques photos de la fameuse quinzaine commerciale Bayonnaise en 1970.

Encore et toujours merci à Daniel VELEZ (Photographe) qui m’a fourni ces superbes images.

Vous venez de lire “La quinzaine commerciale de 1970”

CETTE PUBLICATION VOUS A PLU ? ABONNEZ-VOUS C’EST GRATUIT ! (Haut de la colonne de droite)