Avis aux abonnés du Mexique, Salvador, Guatemala

Bonjour à tous, cette publication est un peu spéciale, merci de la diffuser à vos contacts svp.

Sachant que nous comptons de fidèles lecteurs des Bayonnades au Mexique, au Salvador, et peut-être bien au Guatemala… (mais là je n’en suis pas sûr)

Si vous faites partie de ceux-ci, pourriez-vous svp entrer en contact avec moi par email ?

J’ai une petit surprise que je voudrais vous annoncer en priorité !

Mon email : andre@bayonnades.fr

Attention pépite… Film de Bayonne en 1937 !

Découvrez ici une véritable pépite de notre chère cité dénichée par mon ami Luzien Daniel ARBISA que je remercie vivement pour cette fantastique trouvaille !

On peut y voir le pont St Esprit sur lequel on aperçoit quelques piétons mais aussi un homme à cheval.

Le deuxième plan est pris depuis la place du Réduit, face à la « Belle Jardinière » de l’époque qui était située à l’entrée de la rue Bourgneuf.

Sur cette même prise de vue, on voit clairement le pont Mayou avec en arrière-plan les premières Halles Centrales, et si vous regardez bien vous verrez même une voiture d’époque traversant le pont ainsi qu’un fourgon devant l’actuel « Victor-Hugo ».

Le Port…

Sur la prise suivante, on y voit clairement un grand bateau à vapeur à hauteur du quai de Lesseps, avec la Citadelle en arrière-plan.

Viennent ensuite les grues légères prêtes à décharger les bateaux, installées au niveau de l’ancienne Place d’Armes, juste derrière la Mairie.

N’oublions pas qu’il n’y a pas si longtemps les bateaux de commerce remontaient quasiment jusqu’au pont Mayou, de nombreuses photos en montrent amarrés à hauteur de la Mairie par exemple.

Pour en revenir à la vidéo, ce qui semble être un voilier de plaisance, mais je n’en suis pas certain, car c’est plutôt inattendu à cette époque apparait sur l’Adour.

Le film s’achève sur les imposantes et lourdes grues situées en aval rive droite, en train de décharger un cargo.

Bref, il s’agit bien d’une véritable pépite, qui nous donne une petite idée de la vie Bayonnaise d’antan.

Encore merci

Encore merci à Daniel, et puis… si vous avez besoin d’un dépanneur/formateur informatique compétent, n’hésitez pas à faire appel à lui !

Voici donc Bayonne en… 1937 !

Vous venez de lire “Attention pépite… Film de Bayonne en 1937 !”

Si cette publication vous a plu, n’hésitez pas à le partager, c’est l’objectif premier des Bayonnades… le partage !

ABONNEZ-VOUS C’EST GRATUIT 
(Haut de la colonne de droite)

Rien que pour vous !

Je m’en remets à Ste Marie, St Léon et St André pour que cette nouvelle année soit celle du renouveau, pour qu’elle soit celle du retour à une vie meilleure.

Je m’en remets à Ste Marie, St Léon et St André pour que cette nouvelle année soit celle des retrouvailles en famille, entre amis, entre jeunes, entre anciens… entre tous !

Je m’en remets à Ste Marie, St Léon et St André pour que cette nouvelle année soit celle du retour des fameuses envolées hautes en couleurs, du retour des échanges batailleurs teintés d’une mauvaise foi assumée, mais aussi celle du retour de franches rigolades.

Je m’en remets à Ste Marie, St Léon et St André pour que cette nouvelle année soit celle du retour du bien être Bayonnais, celui ou notre chère Bayonne illumine au moins autant les yeux des enfants qui y grandissent, que les cœurs attendris des plus anciens.

Je m’en remets à Ste Marie, St Léon et St André pour que cette nouvelle année soit celle ou notre chère Bayonne retrouvera ses couleurs, sa douceur, sa gaieté, sa joie de vivre.

Je m’en remets à Ste Marie, St Léon et St André pour que cette nouvelle année ne se déroule pas sans Fêtes, sans Fermin ni sans Pançar !

Je m’en remets à Ste Marie, St Léon et St André pour que cette nouvelle année vous apporte à tous la joie, le bonheur, la sérénité, sans oublier naturellement la santé !

Je suis persuadé que Ste Marie, St Léon et St André vont exaucer mes bons vœux, en tout cas ce sont ceux que je vous souhaite à tous !

Affectueusement.

André

ABONNEZ-VOUS C’EST GRATUIT 
(Haut de la colonne de droite)

Bayonne un pugilat bimensuel !

Dans les années de mon enfance (et de mon adolescence), et plus précisément rue Bourgneuf ou j’ai grandi, un phénomène survenait de façon récurrente tous les 15 jours, laissez-moi vous raconter ça…

En fait l’objet du tourment était un panneau de signalisation, qui était à la paix sociale Bayonnaise ce que le zèbre est aux arts équestres !

Il était à l’origine non seulement de la phrase la plus prononcée qui était : « M….., je dois bouger la bagnole ! », mais aussi d’une zizanie sans nom, le voici…

Les prémices de la soirée…

M. Etcheverry un voisin rompu à l’exercice, avait pour habitude de se poster à sa fenêtre vers 20h tous les quinze jours, non sans arborer un sourire de délectation, rien qu’à la perspective des animations quasi garanties de la soirée à venir…

Mais pourquoi donc ?

Tout simplement parce que ce fameux panneau obligeait les automobilistes stationnés d’un côté de la rue à se garer de l’autre côté tous les quinze jours.

Mais il y avait un hic, et pas n’importe lequel, la date était clairement identifiée, mais… pas l’heure…

Si l’on s’en tenait stricto sensu à la législation en vigueur, il fallait descendre à minuit pour changer sa voiture de côté, ce qui vous l’imaginez, était peu envisageable, et surtout pas du tout envisagé par les riverains…

Et alors ?

Débutait alors une sorte d’anarchie, chacun y allant de son horaire, les anxieux souhaitant ne pas être « en retard » changeaient de côté vers 19h, voire encore plus tôt, si… si… ça s’est vu.

D’autres moins traumatisés par les obligations légales le faisaient quand ils y pensaient, à 23h voire plus tard, enfin les plus récalcitrants ne bougeaient leur voiture que pour partir travailler… le lendemain !

Résultat ?

Comme vous l’imaginez, plus la soirée avançait, plus la rue prenait des faux airs de parcours d’obstacles, les automobilistes devant zigzaguer entre les voitures garées.

Mais… parce qu’il y a un « mais », certains plus malins que les autres souhaitant se garer sans s’embarrasser, n’hésitaient pas à se garer du « bon côté » alors même qu’une voiture était encore garée du « mauvais », c’est à dire côte à côte !

Pratique qui, vous l’imaginez, créait immédiatement un blocage total de la circulation !

Conséquences…

Et c’est en fait là que cela devenait « intéressant » si j’ose dire, car nous pouvions dès lors profiter d’une palette très variée de réactions, allant du timide coup de klaxon, au signal plus affirmé et répétitif, jusqu’au virtuose maitrisant son outil et capable d’interpréter une toccata aussi fougueuse que féroce !

Sûrs de leur bon droit, ces derniers s’en donnaient à cœur joie, et bien entendu, qu’il soit 21h ou… 2 heures du matin, l’important pour eux étant de passer, et ce quoi qu’il en coute… !

Inutile de préciser que les riverains (dont je faisais partie) goutaient très moyennement ces pratiques cavalières, il était d’ailleurs très fréquent qu’une insulte aussi colorée qu’affirmée fuse depuis une fenêtre.

Ce qui attisait d’autant la morgue pour ne pas dire l’audace des « pilotes » qui dès lors, passaient systématiquement un cran au-dessus !

Jusqu’au pugilat !

Du coup, il n’était pas rare que l’un des riverains descende directement en découdre avec les plus insistants, s’ensuivait alors une pluie d’insultes pouvant aller jusqu’au pugilat !

Ce qui bien entendu ne résolvait en rien le problème.

Certains des habitants de la rue (que je ne nommerais pas), rompus à l’exercice affichaient d’ailleurs un palmarès du calibre d’une gloire de boxe anglaise.

Ce qui somme toute n’était pas anormal, entrainés qu’ils étaient… tous les 15 jours !

Une variante consistait à demander main forte à quelques costauds friands des chapelles (bars) de la rue, pour riper à la main telle ou telle voiture sur le côté voire sur le trottoir, là encore, ceci avait pour conséquence d’énerver passablement le voisin qui de sa fenêtre découvrait le spectacle, surtout lorsqu’il s’agissait de… sa voiture !

En conclusion

Comme vous pouvez le constater; à l’époque les litiges du quotidien étaient traités « en local » et en direct, personne n’appelait la police ou contactait la Mairie, 2 fois par mois tout se réglait avec autant de célérité que d’efficacité.

Vous qui le découvrez, ou qui vous en souvenez en lisant cet article, croyez bien que l’ambiance à Bayonne n’était pas réservée à la période des Fêtes, oh que non, loin de là !

Mais cela aussi faisait partie des charmes éternels de notre chère cité…

Vous venez de lire “Bayonne un pugilat bimensuel !”

Si cette publication vous a plu, n’hésitez pas à le partager, c’est l’objectif premier des Bayonnades… le partage !

ABONNEZ-VOUS C’EST GRATUIT 
(Haut de la colonne de droite)

Le toit des Halles s’est effondré !

La guerre touche à sa fin, et l’espoir semble renaître dans l’esprit des commerçants des Halles.

De fait les contraintes supplémentaires imposées par l’occupant viennent a peine d’être levées, comme par exemple l’obligation de tirer les charrettes en bois, le simple fait de pousser sa charrette étant considéré comme un acte potentiellement terroriste…

Hiver 44-45

En ce rude hiver 1944-1945 ou le couvre-feu n’est plus en vigueur depuis peu, la vie n’est pas simple sur le carreau des Halles, mais l’espoir est en train de revenir, lorsqu’un nouveau coup du sort frappe les commerçants

C’est en arrivant sur place tôt le matin, qu’ils s’aperçoivent avec stupeur que le toit des Halles s’est effondré ! Au-delà de la surprise, ils comprennent immédiatement qu’ils vont devoir faire face à une nouvelle épreuve.

La situation étant extrêmement difficile depuis plusieurs années, il va falloir désormais reconstruire, non seulement le toit des Halles, mais également un moral qui n’en finit plus d’être sapé par les évènements.

Structure « temporaire » de 1945 à 1962 (Anciennes Halles)

Après des années de restrictions, de couvre-feu, de tickets de rationnement, de patrouilles nazies dans les rues Bayonnaises, de déportation de maris, pères, frères, voici que Mère Nature s’en mêle.

Mais c’est une fois de plus avec un remarquable courage que nos anciens se sont organisés, ont fait face à l’adversité et bravé les éléments de ce terrible hiver, pour continuer à assurer tant bien que mal leur maigre gagne-pain.

Construction du Marché-Parking

Après plus de 15 ans de « structure temporaire », Henri Grenet alors Maire de Bayonne, décide de construire de nouvelles Halles plus adaptées, prévoyant surtout de nombreuses places de parking, comme le réclamaient les Bayonnais.

Bravo à toutes et tous pour ces leçons de courage en cette époque si trouble.

Vous venez de lire “Le toit des Halles s’est effondré !”

Si cette publication vous a plu, n’hésitez pas à le partager, c’est l’objectif premier des Bayonnades… le partage !

ABONNEZ-VOUS C’EST GRATUIT ! (Haut de la colonne de droite)