Photo Mystère n°1

Durant cette période de confinement, je vous propose d’identifier chaque jour une nouvelle photo « mystère » prise autrefois à Bayonne.

Ci-dessous la photo mystère n°1, n’hésitez pas à donner vos réponses en commentaire.

Je tiens à remercier Michel Etchelet (https://video-passion-images.fr) qui m’a fourni la photo du jour.

C’est parti !

Photo mystère n°1

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Bayonne quand la louvine était « chasse » gardée !

Nul besoin d’habiter un port de pêche pour devenir pêcheur, c’est le genre de devise qu’auraient pu déclamer 4 Bayonnais véritables accros du bouchon et du moulinet.

Même s’il leur arrivait (rarement) de changer d’emplacement, chacun d’entre eux avait son lieu de prédilection, et tous voyaient d’un (très) mauvais œil l’arrivée de « touristes » canne à pêche en main…

Je précise tout de suite qu’étaient considérés comme touristes tout « concurrent » provenant d’un périmètre extérieur au carreau des Halles… et j’exagère à peine !

En la matière le plus virulent des quatre pouvait prendre jusqu’à 5 points de tension (à minima) rien qu’à la vue d’une canne autre que les siennes…

Zones d’influence

Milou

Toujours discret, cet homme assez grand et mince au dos légèrement vouté par une rude vie de labeur et le poids des années, aimait plutôt se rendre sur le pont Marengo à la marée montante.

Equipé de ses deux « lancers lourds » comme on les appelait alors, il avait pour habitude d’accrocher à ses hameçons des lanières de chipirons qu’il avait soigneusement découpées au préalable.

Gamin, je l’ai observé durant de longues années dans l’espoir de lui soutirer quelque astuce qui me permettrait d’attraper d’aussi gros poissons que lui.

Je sais que sa fille Malika suit cette page, je lui adresse un petit bonjour 😉

Bijoutier de la rue Pannecau

A l’opposé de Milou, c’est-à-dire sur le pont Pannecau, le bijoutier de la rue du même nom, œuvrait de la même façon, même matériel, mêmes appâts, même objectif, même marée montante.

Ce qui me fait sourire c’est que Milou et le bijoutier (dont j’ai oublié le nom) ont péché durant des années sur « leurs » ponts respectifs, sans quasiment jamais se voir puisqu’ils suivaient tous les deux le sens du courant.

Quoi qu’il en soit, le résultat était probant puisque ses captures n’avaient rien à envier à celles des autres cadors de la place.

Luisito

Alors lui, je le considérais comme un phénomène, de petite taille, la peau tannée par le soleil et toujours vêtu de sa chemise multicolore à gros carreaux.

L’été vers 12h30, Luisito se postait toujours sur le quai devant les Halles, cet emplacement faisait partie intégrante de sa stratégie (souvent payante).

En effet dans les anciennes halles les étals de poisson se trouvaient au 1er étage, les poissonniers avaient pour habitude avant de fermer, de jeter à la Nive les abats et autres déchets de poisson.

Il va sans dire que cette manne attirait tous les poissons dans un rayon de 30kms, bon d’accord un peu moins peut-être.

Et c’est là que notre Luisito entrait en scène, il utilisait une longue canne à bouchon. Pour l’avoir très souvent observé, je me souviens même que le dessus de son bouchon était rouge et blanc, ou plutôt devrais-je dire « Blanc et rouge »

Il appâtait au thon…

Pour cela il suffisait d’acheter une tête (de thon) aux poissonniers qui la vendaient alors 1 Franc (Maison Peyroutet par exemple).

Là commençait le festival ! Des muges d’un, voire deux kg, bref les plus gros du secteur se ruaient sur son hameçon, d’un geste vif et précis il les accrochait, et en fonction de leur taille les remontait de suite ou patientait un peu pour les fatiguer.

Mais il arrivait que ce soit une louvine qui se fasse prendre, alors là, c’était un véritable festival, Luisito usait de toutes sa technique pour ne pas la perdre, pendant qu’un des « spectateurs » se saisissait d’un trapiaud pour l’aider à la capturer, ça c’était à marée haute, à l’inverse, c’est-à-dire à marée basse, il y avait toujours quelqu’un pour descendre dans les rochers via l’échelle qui se trouvait à l’angle du pont Pannecau, l’intéressé se donnant pour mission tant de prestige qu’à hautes responsabilités, d’aller récupérer dare-dare le précieux trophée.

Au plus fort de l’excitation, certains ont bien failli passer à l’eau.

D’autres ont « fait perdre » le poisson à Luisito, les représailles ont été immédiates…

Bref des moments épiques dignes de notre illustre Raphaël Dachary (Alias Léon).

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Et… Francis

J’ai volontairement gardé le meilleur pour la fin, j’ai nommé Francis Saint Laurent.

Francis était un enfant du quartier, il avait racheté le bar à « Agna », et l’avait rebaptisé « Chez Francis » (aujourd’hui Le Machicoulis).

Très tôt le matin, Francis ouvrait son bar à la hâte, non pas pour être opérationnel rapidement, mais plutôt pour pouvoir mettre à l’eau ses deux lancers lourds juste devant l’établissement, dans l’espoir de capturer la louvine du siècle.

Il faut dire que tenir un bar pour un pêcheur de louvines, ça se tient !

Une fois pleinement opérationnel, c’est-à-dire les cannes à l’eau, Francis revenait derrière son comptoir, non sans jeter un œil régulier (env. toutes les 10 secondes) aux scions des deux perches qui trônaient devant son établissement.

Bien entendu cette double casquette (cafetier/pêcheur) avait tendance à impacter légèrement la rapidité du service, surtout… surtout lorsqu’il avait détecté une touche ! (là je sais que quand il va lire ça il ne va pas être content 😉

Toujours sur Francis…

Je me souviens avec amusement des véritables crises qu’il attrapait, et qui se traduisaient par d’énormes manifestations sonores, lorsque les guirlandes des fêtes étaient installées, cela mettait à bas son légendaire coup de poignet, lors de ses non moins légendaires lancers.

Je conclurais en précisant que Francis a toujours été un bon gars très attachant et doté d’un humour à toute épreuve, et que j’ai eu beaucoup de plaisir à échanger avec lui durant de nombreuses années.

Pour celles et ceux qui auraient reconnu l’un des protagonistes, je suis preneur de tout anecdote à transmettre.

Fin de la publication « Bayonne quand la louvine était « chasse » gardée ! »

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Bayonnais rappelez-vous… Vol1

Aujourd’hui dans : Bayonnais rappelez-vous… Vol1

1940 Bayonne devient Landaise ! 1968 Les premiers feux sur le BAB – 1920 Chaises et fauteuils publics à louer ! 1986 La rue Sainte Catherine devient piétonne – 1948 Le 1er Corso lumineux.

De petits changements à de grands événements, dans son Histoire notre Bayonne en a vu de toutes les couleurs, rappelez-vous…

1940 Bayonne devient Landaise !

Ce qui aujourd’hui pourrait passer pour un énorme canular fut bel et bien une réalité !

C’est durant la seconde guerre mondiale, et plus précisément le 16 août 1940 que l’occupant décide de rattacher Bayonne au département des Landes.

La raison en est simple, Bayonne se trouve en zone occupée tout comme d’autres communes de cette partie des « Basses Pyrénées » d’alors.

Fort heureusement pour tout le monde, notre chère ville reprit sa juste place quelques années plus tard.

Zone occupée / Zone libre

1968 Les premiers feux sur le BAB

Le vendredi 6 juin 1962 ouverture de la voie rapide Bayonne-Biarritz suivant le tracé de l’ancienne ligne du BAB.

C’est n’est que 6 ans plus tard suite au blocage du boulevard par des riverains excédés, et même la grève d’une école, que la municipalité est poussée à installer des feux tricolores sur la BAB à hauteur de Balichon à la fin de l’année 1968.

Il faut dire que cet endroit non protégé fut le théâtre d’une véritable hécatombe, jusqu’à 2 morts par… semaine !

Mais c’est le décès d’une fillette de 8 ans percutée par une voiture le 10 janvier alors qu’elle se rendait à l’école qui mit le feu aux poudres.

Les temps ont, de ce point de vue, heureusement bien changé.

Boulevard du BAB à hauteur de Balichon (de nos jours)

1920 Chaises et fauteuils publics à louer !

Qui aujourd’hui accepterait que les bancs publics deviennent payants ?

C’était pourtant une pratique des plus courantes dans le Bayonne des années 1920, jugez plutôt…

  • Location de chaise pour les concerts : 50cts
  • Location de chaise sur les places et promenades : 30cts
  • Location de fauteuils sur les places et promenades : 50cts

De nos jours nous avons plutôt les Vélibs et autres Autolibs, autre époque autres mœurs…

La « Place d’Armes » aujourd’hui Parking De Gaulle

1986 La rue Sainte Catherine devient piétonne.

Après certaines rues du Grand Bayonne, c’est au tour de St Esprit de transformer certaines rues en voies piétonnes.

La première fut la sur Sainte Catherine au mois de Juin 1986.

Là encore certains commerçants sont ravis, pendant que certains riverains se plaignent de voir disparaître des places pour se garer…

Le rue Sainte Catherine en 1975

1948 Le 1er Corso lumineux.

C’est les dimanche 1er et lundi 2 août 1948 que s’est élancé le premier Corso lumineux des Fêtes de Bayonne.

Pas moins de 12 chars sont déjà en lice chacun précédé de cliques déguisées, c’est un succès.

Le dimanche, un bémol toutefois, le char des pompiers en panne qui refuse de traverser le pont St Esprit !

Défilé lors des Fêtes
« Clique Lous Tilholès »

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Johnny à Bayonne… le retour !

Johnny à Bayonne… le retour !

Après avoir été purement et simplement interdit de représentation au Théâtre en 1961, suite à certains incidents survenus à Tarbes lors de son passage quelques jours avant, Johnny revient à Bayonne en 1963.

En ce mercredi 31 juillet les arènes sont pleines, il est minuit lorsque l’idole des jeunes (qui ne l’est pas encore) arrive sur scène et entame sa première chanson.

Mais au deuxième morceau…

Le début du deuxième morceau n’est pas accueilli que par des applaudissements, en effet une volée de tomates plus ou moins fermes atteint le chanteur !

Imperturbable, c’est sans perdre son sang-froid qu’il s’éloigne rapidement de la zone de tir, tout en s’efforçant d’essuyer le liquide rougeâtre qui coule son front .

Quelques instants plus tard, semblant avoir oublié l’incident, il revint dans la « zone rouge », et ce qui devait arriver arriva, il prit une seconde salve, encore plus nourrie celle-là !

Trop c’est trop !

Notre Johnny ne goutant visiblement pas cette nouvelle tradition pur jus, estime que trop c’est trop !  

« Si ça se reproduit, je quitte la scène ! » annonça-t-il rouge de colère.

C’est d’ailleurs ce que fit immédiatement l’interprète de « Ma gueule » après avoir pris la 3ème salve.

Les coups…

Ceci déclencha un pugilat général sur fond sonore de « Que je t’aime », que seuls les CRS parvinrent à stopper, en évacuant les trublions.

Johnny revint alors pour la plus grande joie du public, et put enfin achever sa prestation sur… « Souvenirs, souvenirs ».

La grande question

Ce concert serait-il à l’origine de son goût prononcé pour le ketchup ?

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Riton la catastrophe ambulante !

Suite à sa célèbre (tentative de) livraison d’une palette de tomates au Printafix, assortie de multiples préjudices de moindre importance subis par le patron de notre Riton la catastrophe ambulante, ce dernier a du faire face à l’injonction de se trouver un autre employeur, et ce, dans les plus brefs délais.

Travaillant aux « Quatre Saisons » sur le quai Dubourdieu, mes collègues et moi avons eu la douloureuse surprise de voir rappliquer Riton dans le bureau de notre patron, avec l’objectif affiché d’être recruté…

Même si nous l’aimions bien « notre » Riton, nous connaissions aussi ses « hauts faits d’armes » perpétrés chez Dany son ex patron.

Durant tout l’entretien, nous avions retenu notre respiration, en priant tous les Saints pour qu’il ne rejoigne pas notre équipe, parfaitement conscients que nous étions, de ses « compétences » hors du commun et autres éclairs de génie.

C’est en le voyant ressortir du bureau paré de son plus beau sourire, que nous avons compris que ce cataclysme ambulant nous avait rejoint, en clair que le « loup » faisait désormais partie intégrante de la bergerie.

La Scoumoune !

Dès lors un étrange sentiment nous envahit, du genre gros nuage noir fixé au-dessus de nos têtes… d’aucuns appelleraient ça la « Scoumoune »…

Le lendemain, il est deux heures du matin lorsque nous voyons arriver la nouvelle recrue mains dans les poches et Gitane au bec .

Mon collègue Gilbert et moi l’informons du fonctionnement à savoir, les camions arrivent, nous les déchargeons à la main (ce qui est déjà beaucoup moins du goût de Riton…), puis nous préparons les commandes à livrer aux commerçants des Halles, puis celles des clients extérieurs que nous livrons avec un vieux fourgon HY comme celui qui illustre cette publication.

Fourgon HY « tube » qui nous servait pour les livraisons.

Riton qui n’a pas encore son permis, lorgne alors discrètement vers le vieux fourgon, semblant évaluer l’engin…

Lorsqu’on lui explique que les clés se trouvent en permanence sur le contact, parce que c’est plus pratique pour nous, et parce que personne ne risque de le voler, une lueur d’intérêt émane de son regard, mais nous n’y prêtons pas vraiment attention.

La nuit suivante…

La nuit suivante il est un peu plus de minuit lorsque je traverse le Pont Marengo pour me rendre au magasin, j’aperçois alors au bout de la rue Port de Castets des lueurs bleues tournoyantes qui éclairent les immeubles…

Curieux, je m’approche pour en savoir plus, les dégâts semblent importants, les pompiers arrivent, tous les voisins sont à la fenêtre malgré l’heure tardive, la rue est bloquée et la place des 5 Cantons a des faux airs de Tchernobyl et j’exagère à peine !

Un policier me dit qu’un conducteur (un branque selon ses dires) visiblement éméché a heurté l’échafaudage de 3 étages, provoquant un effondrement partiel, avant de s’éclipser furtivement et surtout sans laisser d’adresse…

L’immeuble en question qui était alors ceint par le fameux échafaudage

Arrivé au magasin, Gilbert et Riton sont déjà là, Gilbert est visiblement au courant, alors que Riton n’a rien vu ni rien entendu, ce qui me surprend quelque peu.   

Un peu plus tard, je vais chercher le fourgon qui est garé perpendiculairement à La Nive devant le dépôt du « Bazar ».

Énorme surprise !

C’est là que je m’aperçois que notre bon vieux « HY », mérite plutôt désormais le qualificatif de « HS », en effet tout l’avant droit est enfoncé, et le phare se balance telles les ampoules des guirlandes des Fêtes par vent d’ouest…

Il démarre mais dès que j’essaie de manœuvrer, il émet des crissements, des craquements et autres bruits bizarres dignes des plus grands films d’épouvante Hollywoodiens.

Il est clair que là nous avons un problème, et un gros…

Entendant ce vacarme, Gilbert accourt me demander ce qu’il se passe, Riton en revanche toujours aussi « concentré » poursuit son travail, son attitude me paraît de plus en plus suspecte, là il n’y a pas « anguille sous roche », mais bel et bien « congre sous bloc » !

Il est désormais évident qu’il y a une corrélation entre le cataclysme de l’échafaudage, et l’état désastreux dans lequel se trouve notre pauvre fourgon.

Vue depuis le pont Marengo dans les années 70

Fernandel n’aurait pas fait mieux

Sachant que ce n’est pas moi, certain que Gilbert, qui est un garçon sérieux n’y est pour rien, je me décide à aller voir Riton qui est toujours curieusement affairé, pour lui poser la question qui me brûle les lèvres…

« Dis-moi Riton, est-ce qu’à tout hasard tu aurais quelque chose à voir avec l’état du fourgon et de l’échafaudage ? »

Profitant de mon « à tout hasard » qui laisse entrevoir un doute, il me dit d’un air aussi hautain qu’interrogatif…

« C’est-à-dire ? »

« C’est-à-dire… est-ce toi qui a démoli l’échafaudage et le HY ? »

Là, tel Fernandel dans le Shpountz, notre Riton passe d’interrogatif à carrément outré, choqué, offusqué…   

«  Quoi ??? Moi ??? Mais jamais de la vie !!! Je n’ai même pas le permis !!! Tu me connais ! Jamais ! Impossible ! Ce n’est pas moi ! »    

Il semble tellement sincère que je m’en veux presque de lui avoir posé cette question, mais tout de même le doute subsiste, car le spécimen n’en est pas à son coup d’essai, il se positionne même en tête du Top 3 des responsables des plus grosses catastrophes perpétrées par les ripeurs sur le carreau des Halles.

Riton n’avait pas son permis mais il faut savoir qu’à l’époque la plupart des employeurs du carreau des Halles demandaient juste si on avait le permis, sans demander le document, sauf pour les poids lourds qui eux faisaient de la route.

Arrivée du patron…

Jacky le patron arrive, constate les dégâts et lance immédiatement un regard suspicieux à l’adresse de Riton (alors que nous ne lui avons rien dit) lui aussi a comme une espèce d’intuition… mais aucune preuve…

Riton ayant croisé son regard soupçonneux et paraissant blessé au plus profond de sa personne, façon tragédie grecque, ne nous adresse carrément plus la parole de la nuit.

La facture est lourde pour Jacky et pour l’entreprise propriétaire de l’échafaudage, car le responsable des faits n’a jamais été découvert.

Le dénouement de l’affaire…

C’est une bonne dizaine d’années plus tard que j’obtins le fin mot de l’histoire, lors d’un repas à la maison ou Riton faisait partie des convives…

Histoire de le titiller un peu, mais aussi de tenter de résoudre la « fameuse affaire du HY », je m’aventurai à lui poser la question une nouvelle fois…

Et là, prescription oblige, sa réponse fût immédiate :

« Bien sûr imbécile que c’est moi qui suis allé faire un tour avec le HY, mais tu vas pas me dire qu’ils avaient besoin de me planter un échafaudage presqu’au milieu de la rue, je l’ai vu au dernier moment mais… c’est quand même passé !!! »

« Et pourquoi tu n’as rien dit ? »

« Écoutes, je venais juste de me faire virer de chez Dany, j’avais pas envie de tenter le doublé en 48h ! »

Mais il finit par réussir son « doublé »

Riton finit quand même par quitter l’établissement quelque temps plus tard, là encore contre son plein gré et toujours avec perte et fracas, mais ça c’est une autre histoire que je vous raconterai…

En conclusion le sobriquet de « Riton  la catastrophe ambulante ! » était tout sauf usurpé…

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Vous venez de lire “Riton la catastrophe ambulante !”

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